Anatole Baju (1861 - ...)
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Biography
Anatole Bajut aka Baju is a French journalist and writer born in Confolens (Charente) in 1861.
Anatole Baju is known as founder, in April 1886, of the journal Le Décadent littéraire et artistique, a publication which will last in different avatars until 1889. --translated from http://fr.wikipedia.org/wiki/Anatole_Baju [Mar 2006]
Décadence
The term décadisme was coined by Anatole Baju.
The first, founded by the opportunist Anatole Baju, came to an end after a few issues but received a new lease on life, once again under Baju's management. "If décadisme," he wrote, using Verlaine's appellation in the first issue of the revived series (3 [Dec. 1887]: 3) "is not the final word, at least it is a high and elevated conception . . . We shall pursue the fight against naturalism for the sake of art." His ideas were further developed in a manifesto, "Caractéristiques des décadents," in Le Décadent 3 (Oct. i-iS, 1888): '-3, in which he associated the title with "all that interferes with the digestion" of the bourgeois public and, more specifically, with the aura ofdecadence that characterized "this end of the century." He also associated the new movement with "logic and, above all, literary probity" and urged young writers to strive for nothing less than "social perfection." The periodical published a few important articles on the symbolist movement, as did La Décadence. --http://www.studiocleo.com/librarie/baudelaire/essaymain.html [Sept 2004]
Le Décadent (1886 - 1889)
Le Décadent est une publication fondée par Anatole Baju en 1886. Elle parut jusqu'en décembre 1887 sous le titre Le Décadent littéraire et artistique avant de devenir simplement Le Décadent jusqu'en 1889.
Le programme du Décadent tel que défini par Baju dans le premier numéro était essentiellement anti-bourgeois. La revue ambitionnait de fédérer la bohème parisienne, opposée souvent bruyamment à l'art et à la littérature consacrés et, plus généralement, au mode de vie bourgeois.
Le Décadent demande « que les futurités littéraires se mettent à l'œuvre. Un art nouveau, quintessencié, plus impalpable encore sortira de ce gâchis chaotique » (Anatole Baju, Le Décadent, 24 avril 1886). Il exige « une poésie vibrante et sonore où l'on sent passer comme des frissons de vie » et veut « noter l'idée dans la complexité de ses nuances les plus fugaces ».
La revue a eu pour contributeurs Paul Verlaine, Laurent Tailhade, Pierre-Barthélemy Gheusi, etc. --http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_D%C3%A9cadent1884 En 1884, la publication d'A Rebours de Huysmans marque une rupture et consacre une esthétique : la décadence. Dans son roman, Huysmans cite en bonne place Charles Baudelaire, Edgar Poe, Villiers de L'Isle Adam, Paul Verlaine et Stéphane Mallarmé. Le sentiment de la décadence a lentement pénétré les lettres avec les Fleurs du mal et la lecture des poètes latins tardifs a fortement contribué à cette vision du monde. Après 1870, Paul Bourget est l'un des premiers à la définir en une époque baignant dans la névrose et un pessimisme hérité de Schopenhauer. Les décadents et les symbolistes appartiennent globalement aux générations de 1880 et de 1890. Ils vont trouver auprès de Verlaine et Mallarmé deux figures tutélaires. Verlaine de retour à Paris, publie les Poètes maudits et connaît une renaissance. Mallarmé dont A Rebours avait contribué à faire rayonner des poèmes trop rares, devient à travers ses célèbres mardis, un guide spirituel.
Le 18 septembre 1886, Jean Moréas publie dans Le Figaro le Manifeste du Symbolisme. Paraissent la même année, dans La Vogue, Une Saison en enfer et les Illuminations d'Arthur Rimbaud. Le symbolisme va dépasser la conception parnassienne de l'art pour l'art par un absolu poétique. Une modernité est à la recherche d'elle-même. Des théories accompagnent ce mouvement avec Mallarmé, René Ghil, Gustave Kahn et la polémique autour du vers libre. Naîssent alors de nombreuses revues dont se détacheront Le Décadent (Anatole Baju), La Plume, La Revue Blanche (Maurice Maindron, Alfred Jarry), et Le Mercure de France d'Alfred Vallette (Remy de Gourmont, Pierre Louÿs, Jean de Tinan). Ce courant qui a élevé le langage jusqu'à son essence musicale et symbolique, débordera la seule poésie jusqu'à concerner le champ artistique tout entier. --http://gallica.bnf.fr/themes/LitXVIIIId.htm [Sept 2004]
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