[jahsonic.com] - [Next >>]

Pages in French

cinéma érotique - erotica - érotisme -

Les romans de gare

" La garde meurt…" de C.Arley, 1975, collection suspense poche, Eurédif
Image sourced here

Les romans de gare
samedi 7 février 2004.

Le roman policier fait aujourd'hui partie intégrante de la littérature. Il en était tout autrement dans les années d'après guerre où de farouches détracteurs opposaient la littérature blanche à la littérature noire, traitant le roman policier de roman de seconde zone et le cantonnant dans un rôle subalterne. Cette littérature de gare fait entièrement partie de notre patrimoine culturel. Par ce dossier, nous rendons hommage à toutes ces collections qui apparurent à partir des années cinquante. Elles furent décriées, oubliées, rebutées et finalement enterrées. Mais, elles ont procuré de grands moments de lecture à des millions de personnes qui quotidiennement suivaient les exploits de leur héros, frissonnaient en découvrant des histoires abominables, dévoraient les chapitres afin de découvrir l'assassin. Comme nous, ressortez les livres de vos cartons et redonnez leur une seconde vie. De nombreux écrivains talentueux publièrent dans ces collections comme J.Bruce et A.Le Breton

Nous vous présentons les numéros 1 de ces collections dans l'ordre chronologique. Afin d'attirer le regard du futur lecteur, les jaquettes nous montrent souvent des femmes dénudées ou sensuelles comme celles de la collection "Le mercenaire" au Presse de la cité. La photo est très utilisée au détriment du dessin qui donne un aspect fade à la couverture. Toutes les grandes maisons d'édition ont publié ces collections à fort tirage. Les titres sont sans détour à l'image de "Pour venger un pote" de J.Benoist. La collection "Brigade mondaine" base ses histoires à partir de faits divers authentiques.

Des héros connurent la gloire du petit écran comme OSS117, NAVARRO, LE GORILLE et COPLAN dans un registre d'espionnage. --http://www.polars.org/article24.html [Jan 2006]

L'horreur silencieuse

L'horreur cinématographique est apparue dès les débuts du cinéma sans toutefois le revendiquer. Sous prétexte de vérité historique ou documentaire, le cinéma muet nous a donné des films avec des scènes horrifiques étonnantes dans le contexte de l'époque:

Le premier vrai choc psychologique impliquant un public remonte à 1903 avec la célébre séquence XIV du "Great Train Robbery". Dans celle-ci, Barnes, le chef des hors-la-loi, vise en gros plan sur le spectateur... et tire. --http://perso.wanadoo.fr/tpehorreur/tpehorreur/Histoire%20des%20films%20d'horreur.htm [Jun 2005]

see also: witchcraft - french - silent film - horror film - 1922

Érotique

Est considéré comme érotique tout ce qui est propre à rappeler l'amour physique, ou à émoustiller les sens. Il peut s'agir d'œuvres d'art (romans, photos, sculptures), de situations, d'accessoires...

Ce mot dérive du nom Éros, dieu de l'amour dans la mythologie grecque.

Le matériel (vidéo, photos, autres accessoires) extrêmement cru destiné à provoquer une forte excitation sexuelle relève de la pornographie. Dans la pratique, la distinction entre érotisme et pornographie reste propre à l'appréciation de chacun.

Approche philosophique * Le philosophe Michel Henry fait une description phénoménologique de l’érotisme et de la relation amoureuse dans son livre « Incarnation, une philosophie de la chair ». --http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89rotisme [May 2005]

pornographie

Le mot pornographie (du grec ???????????, pornographia) a désigné au XIXe les études qui concernent la prostitution (de pornè, courtisane, et graphein, écrire). Mais de par son étymologie il signifie également la représentation explicite de l'acte sexuel par divers moyens techniques et artistiques, représentation le plus souvent diffusée auprès d'un public dont elle est destinée à provoquer l'excitation sexuelle (la pornographie se rapproche également en ce sens de la prostitution, mot d'origine latine qui signifie d'ailleurs : « exposer au public » --http://fr.wikipedia.org/wiki/Pornographie [May 2005]

Histoire du cinéma érotique (2)

Les 70's : l'age d'or (1969-1980)

La fin des années 60 est marquée par un très fort mouvement social libertaire qui trouve sa principale concrétisation en France avec Mai 1968 et aux USA avec Woodstock. De cette dernière manifestation, sera tiré un film qui transmettra à travers le monde une image de liberté sexuelle.

Cette tendance libertaire va permettre au cinéma traditionnel d'aborder de nouveaux thèmes ou de parler plus ouvertement des relations sexuelles. L'homosexualité est traitée dans Thérèse et Isabelle, la polygamie dans Bob, Carole, Ted et Alice ou encore Le mariage collectif. Mais surtout en 1971, Le dernier tango à Paris avec Marlon Brando abordera la sodomie assurant au film une renommée et un succès dans les milieux intellectuels (5,1 M d'entrées en France dont 1,6 sur Paris intro-muros).

A partir de 1973, la France voit arriver une production de films B ou Z "avec séquences additionnelles", c'est-à-dire des films traditionnels à petit budget comportant des scènes rajoutées provenant de films hard ou érotiques. Ce phénomène durera un an jusqu'à l'exploitation in extenso des films d'où sont tirées ces scènes supplémentaires. Parmi cette production de films érotiques, on trouve L'étalon italien qui marque les débuts de Sylverster Stallone.

Se développe alors une production de luxe de films ouvertement érotiques qui bénéficie d'une promotion comparable à celle des films traditionnels. Emmanuelle sera le premier et le plus beau fleuron de cette époque.

Le cinéma populaire s'empare du mouvement et George Lautner réalise une comédie sur le sujet, On aura tout vu avec Pierre Richard et une Sabine Azema débutante très déshabillée. Les premiers films de Bertrand Blier (Les valseuses et Calmos) sont très emprunt de cette désacralisation du nu qui caractérise l'époque. Aux USA, les actrices de premier plan acceptent de se déshabiller. Le dessin-animé n'est pas en reste, puisque 1976 voit également sur les écrans Tarzoon, la honte de la jungle de Picha, qui raconte les aventures coquines de l'homme-singe.

Le cinéma italien produit également quantité d'oeuvres jouant sur l'érotisme de ses héroïnes. En 1976, Laura Antonelli gagne ainsi ses galons de star internationale grâce à Malicia et ses porte-jarretelles aguicheurs. Le genre sera à son apogée avec le Caligula de Trinto Brass en 1980.

Le mouvement gagne rapidement l'intelligentsia et des auteurs-réalisateurs tels qu'Alain Robe-Grillet, Marco Ferreri [La Grande Bouffe] ou encore Barbet Schroeder abordent de façon directe les divers aspects de la sexualité. Grâce à l'érotisme, le cinéma japonais parvient à s'exporter et le cinéaste Oshima obtient deux beaux succès avec L'empire des sens (515.000 entrées sur Paris-Périphérie en 1976) et L'empire de la passion (104.000 en 1978).

Parallèlement, se développent à partir de 1969 les premiers films hard-core (avec des actes sexuels non simulés). Le mouvement commence sur la côte Ouest (San Francisco) mais s'étend rapidement au reste du monde et atteint la France au milieu des années 70. Ainsi, Gorge profonde (avec Linda Lovelace) et L'Enfer pour Mrs Jones de Gérard Damiano, datent-ils respectivement de 1972 et 1973 mais sortent tous les deux en France en 1975 avec succès. Le premier attire 157.000 spectateurs sur Paris-périphérie et le second 102.000. Les Etats-Unis n'auront le droit qu'à des versions soft de ces deux films pourtant américains.

L'autre grand classique de cette époque est Derrière la porte verte (1975) des frères Mitchell. Du côté français, José Bénazéraf sort cette même année quatre films "hard". Les films pornographiques qui représentent la moitié des films projetés prennent 20% de part de marché sur Paris-ville et 15% sur la France (soit 25 M de spectateurs). Exhibition de Jean-François Davy attire 575.000 spectateurs sur Paris-périphérie et 15 M sur la France, soit un score comparable au succès des James Bond de l'époque. Trois autres films dépasseront le millions d'entrées France : Les jouisseuses en 1974 (2,2 M), Les expériences sexuelles de Flossie en 1975 (1,5 M) et La masseuse perverse en 1973 (1,1 M).

Mais cette prolifération de films "hard" crée une véritable levée de bouclier qui se fait de plus en plus vigoureuse. On pense d'abord à l'autodiscipline, mais ce n'est pas suffisant. Le 31 octobre 1975, est votée en France la loi qui institue le classement X, c'est-à-dire l'obligation de diffuser ces films dans des salles spécialisées, et la mise en place de taxation spécifique à ce type de film : TVA majorée et prélèvement supplémentaire de 20%, majoration de 50% des taux de la taxe supplémentaire additionnelle perçues à l'occasion de la projection et suppression de tout droit au soutien automatique. De plus, une taxe de 300.000 F est mise en place sur l'exploitation des films X étrangers créant alors un protectionnisme de fait qui va permettre à la production française de vivre correctement pendant encore quelques années (85% des films projetés sont français). Le cinéma X français crée alors ses stars : Alban Ceray, Jean-Pierre Armand, Richard Allan pour les hommes, Marylin Jess ou Brigitte Lahaye chez les femmes. En 1977; les salles X font encore 8 M d'entrées sur la France, soit 5% des entrées.

Cette loi fut votée par la droite parlementaire alors que la gauche y était majoritairement opposée. Une grande manifestation eu même lieu au Trocadéro et les partis de gauche annonçaient qu'ils dénonceraient cette "censure" à la prochaine alternance.

En 1981, la gauche revint au pouvoir... --http://www.zecinema.com/doss_erot2.htm [May 2005]

Just Jaeckin

The Story of O (1975) - Just Jaeckin [Amazon.com]

Just Jaeckin devient photographe au cours des années 60 et acquiert une solide réputation. En 1972, le producteur Yves Rousset-Rouard lui confie la mise en scène de Emmanuelle. Jaeckin est enchanté et accepte. Le film fait plus de 8 millions d'entrées en France en 1974 et décroche la première place du box-office national. Fraîchement auréolé de ce succès, Just Jaeckin devient le réalisateur érotique en vogue. Il réalise Histoire d'O en 1975 puis Madame Claude (1976). Il passe à l'écriture en 1977 pour Le dernier amant romantique mais aucun de ses films n'arrivent à égaler Emmanuelle en qualité et en succès. La fin du cinéma érotique sur grand écran achève sa carrière au début des années 80. Il réalise L'amant de lady Chatterley (1981) et son dernier film : Gwendoline (1983) d'après la célèbre bande-dessinée de John Willie.

La grande anthologie du fantastique - Tome 1

La grande anthologie du fantastique - Tome 1 (1996) - JACQUES GOIMARD - STRAGLIATI ROLAND [Amazon.com] [FR] [DE] [UK]

Sommaire

HISTOIRES DE DÉLIRES
Le thème du délire,
Le Ruban bleu (William Irish)
Lettres de province (Tommaso Landolfi)
Le Rickshaw fantôme (Rudyard Kipling)
Sortilèges du fond des âges (Algernon Blackwood)
L’Œil et le Doigt (Donald Wandrei)
A la mémoire de Pauline (Adolfo Bioy Casares)
La Chemise de nuit bleu pâle (Louis Golding)
La Chambre au papier jaune (Charlotte Perkins Gilman)
Qui sait? (Guy de Maupassant)
Froide pierre, calme pierre… (J.B.L. Goodwin)
L’Homme au Sable (E.T.A. Hoffmann)
Panique à la Scala (Dino Buzzati)
HISTOIRES DE CAUCHEMARS
Les thèmes du rêve et du cauchemar
Ce qui se passa sur le pont d’Owl Creek (Ambrose Bierce)
La Jambe (Charles Asselineau)
La Pandora (Gérard de Nerval)
La Dernière Lettre du matelot (Georges Eekhoud)
Deux cent trente-sept portraits parlants (Fritz Leiber)
Les Trous du masque (Jean Lorrain)
La Femme du songe (William Wilkie Collins)
Le Serpent du rêve (Robert E. Howard)
Rêver, peut-être… (Charles Beaumont)
La Chambre dans la tour (E.F. Benson)
Le Rêve du docteur Misi$c$ (Ksaver Sandor Gjalski)
Lord Mountdrago (W. Somerset Maugham)
Effets d’un songe interrompu (Luigi Pirandello)
Juste un rêveur (Robert Arthur)
La Dernière Visite du gentilhomme malade (Giovanni Papini)
Un rêve (Ivan Tourgueniev)
Io (Oliver Onions)
HISTOIRES D’ABERRATIONS
Les aberrations de l’espace-temps
Arria Marcella (Théophile Gautier)
Gradiva (Wilhelm Jensen)
Fin d’un amour (Alain Dorémieux)
Le Diamant de l’herbe (Xavier Forneret)
L’Outil (W.F. Harvey)
Chaleur d’août (W.F. Harvey)
La Cour de Canavan (Joseph Payne Brennan)
Le Numéro 13 (M. R. James)
Ouvrir la porte (Arthur Machen)
La Ruelle ténébreuse (Jean Ray)
Les Rêves dans la maison de la sorcière (H.P. Lovecraft)
La Chambre perdue (Fitz James O’Brien)
Escamotage (Richard Matheson)
HISTOIRES DE DOUBLES
Le thème du double
L’Etonnante Histoire de Peter Schlemihl (Adalbert von Chamisso)
Les Aventures de la nuit de la Saint-Sylvestre (E.T.A. Hoffmann)
L’Ombre (Hans Christian Andersen)
Monsieur le Juge Harbottle (Joseph Sheridan Le Fanu)
La Mascarade de Howe (Nathaniel Hawthorne)
Le Dernier Tireur (Arthur Conan Doyle)
William Wilson (Edgar Allan Poe)
Le Coin plaisant (Henry James)
Bonne nuit, Mr. James! (Clifford Simak)
Dictionnaire des auteurs
Sources
Index des nouvelles

your Amazon recommendations - Jahsonic - early adopter products

Managed Hosting by NG Communications